Blog des Verts de Noiseau

Nous avons constaté avec satisfaction que les trottoirs réalisés rue Léon BLUM permettaient un cheminement facile aux personnes à mobilité réduite (surbaissement des trottoirs aux croisements et aux entrées des propriétés).

La forme des parkings et de la route provoque un ralentissement des véhicules dont nous nous félicitons.

Toutefois nous regrettons ENCORE ET TOUJOURS que le cheminement des vélos ne puisse se faire que sur la route ou sur les trottoirs rendant souvent la circulation de ces vélos périlleuse.

De même la descente vers le morbras, en direction d'Ormesson est extrèmement dangereuse. Quelle dommage qu'au moment où les trottoirs ont été refait, aucune place n'ait été réservée pour la circulation des cyclistes, nous craignons les accidents.

Enfin, malgré le déclaration du Maire lors de la campagne électorale nous ne voyons pas venir de site protégé pour les piétons comme pour les vélos entre l'ancien site France Télécom et Intermarché, tous les matins et tous les soirs, des habitants, des enfants risquent de chuter sur la route où la circulation est dense.

Nous espérons qu'il ne faudra pas attendre un nouvel accident pour que la municipalité réagisse.

"INVENTONS LA CIVILISATION POST-PETROLE ET SOLIDAIRE"

Ouvrons n’importe quel journal imprimé, audiovisuel ou internet. Pas un numéro qui n’évoque, à la rubrique «environnement», l’ampleur de la crise écologique sous toutes ses formes (dérèglement climatique, crise pétrolière, pollution de l’air, fuites radioactives, émeutes de la faim, cyclone, etc.), et à la rubrique «économie» ou «social», la crise du pouvoir d’achat et ses conséquences (moral des ménages en berne, manifestations de pêcheurs et de routiers, saison touristique morose, chute de la bourse, licenciements massifs dans l’automobile et l’aéronautique, etc.). Pas un, ou presque, ne se pose la question : Et s’il ne s’agissait que d’une seule et même crise ? Celle d’un modèle de société bâtie sur une croissance érigée en Graal de plus en plus inatteignable en raison de l’épuisement de nos ressources – notamment énergétiques - qui font maintenant l’objet d’une concurrence acharnée pour s’en assurer la maîtrise et la distribution. Les limites d’un tel système sont évidentes : le «logiciel» des Trente Glorieuses ne fonctionne plus. C’est l’humanité toute entière qui est concernée, riches comme pauvres, chaque écosystème qui est gravement menacé, chaque Etat qui doit répondre à de nouveaux défis.…

« NOUS N’AVONS QU’UN SEUL MONDE » : JAMAIS CE SLOGAN DES ECOLOGISTES N’A ETE AUTANT D’ACTUALITE.

Il faut donc apporter des solutions aux «deux crises», (écologique et sociale), en parvenant à dépasser enfin la contradiction entre réponses à la crise environnementale qui apparaissent parfois élitistes, voire anti-sociales, et réponses à la crise dite « du pouvoir d’achat » qui peuvent apparaître anti-environnementales, en ce qu’elles tendent à perpétuer des logiques énergétivores et gaspilleuses. Ces solutions existent. Elles permettent à la fois de réduire notre empreinte écologique (l’impact environnemental de notre mode de vie), de renforcer la solidarité en accroissant les droits des plus fragiles, de dynamiser l’économie en la rendant plus robuste face aux crises à venir, d’améliorer enfin la qualité de la vie grâce au renforcement des liens sociaux et au mieux vivre ensemble. DES EXEMPLES ? Lorsqu’on diminue l’usage régulier de l’automobile, en renforçant les transports collectifs ou en créant « vélib », on réduit la pollution, les gaz à effet de serre, la consommation pétrolière, tout en améliorant le droit à la mobilité de ceux qui n’ont pas les moyens d’avoir une voiture et la santé de ceux qui font du vélo régulièrement. On crée, d’autre part, de nombreux emplois non délocalisables donc plus robustes face aux risques de la mondialisation. Et la ville devient moins stressante. De même, si on remplace les voitures hyper consommatrices et polluantes (à commencer par les 4x4) par des véhicules plus petits, moins lourds, bridés à 120 km/h , on diminue la pollution et on réduit les coûts pour l’usager à la pompe. On ouvre aussi la possibilité de préservation de dizaines de milliers d’emplois, aujourd’hui menacés dans l’industrie automobile, en engageant une reconversion industrielle liée à ce changement d’usage de la voiture. Lorsqu’on isole thermiquement les logements, qu’on en profite pour développer les énergies renouvelables (solaire, éolien, géothermie). Non seulement on diminue ainsi les gaspillages, mais on diminue aussi le coût des charges locatives (notamment dans les logements sociaux). Et on revitalise l’économie en diminuant la facture pétrolière et en créant des centaines de milliers d’emplois non délocalisables. Quand on privilégie la consommation de fruits et légumes de saison, produits si possible biologiquement et à des distances raisonnables, on réduit fortement le gaspillage énergétique et on améliore notre santé. Mais on réduit également le coût pour les ménages (surtout si on met en place une « carte fruits et légumes » pour les ménages démunis, comme les Verts l’ont proposé à Paris) et on favorise la création d’emplois pérennes dans l’agriculture, beaucoup moins dépendants des aléas des cours internationaux. Et dans les éco-quartiers, dans les jardins partagés, la qualité des rapports humains retrouvés est le meilleur antidote contre les violences et les discriminations, tout comme la création de lieux de loisirs de proximité (le «revenu en nature») pour les 48% de Français qui ne peuvent partir en vacances… On pourrait multiplier ainsi les exemples : la mutation de la pêche vers une pratique qui préserve la ressource halieutique et diminue la consommation pétrolière, la mutation du tourisme de masse, de l’avion vers le train (au moins pour les voyages intra-continentaux), tout en privilégiant la durée des séjours, le basculement du transport de marchandises vers le rail…

ANTICIPER LA RECONVERSION ECONOMIQUE

Dans tous les cas, la reconversion doit être anticipée dès maintenant et accompagnée par les pouvoirs publics, sinon elle sera bien plus douloureuse et coûteuse demain, surtout pour les plus vulnérables. Ces solutions ne s’appliquent pas qu’aux seuls «pays riches». Développer les fours solaires, accroître les surfaces agricoles dédiées aux cultures vivrières plutôt qu’au bétail et à l’exportation, donner droit à chacun à une éducation, notamment aux jeunes filles, c’est diminuer la désertification, renforcer la sécurité alimentaire, éviter les naissances non volontaire ; c’est permettre, tout en préservant la biodiversité, la viabilité économique de nombreux pays menacés par la crise écologique. Tous ces changements sont non seulement possibles (2% du PNB, selon Nicholas Stern, un sixième des dépenses militaires du monde, selon Lester Brown), mais indispensables si nous voulons éviter que l’humanité continue de foncer dans le mur. Encore faut-il s’en donner les moyens, en encourageant les innovateurs techniques et sociaux, en orientant la fiscalité à bon escient, en investissant pour les générations futures au lieu de gaspiller le capital qui nous a été légué par les précédentes.

NI CATASTROPHISME, NI FATALITE

Il ne s’agit pas ici de faire du catastrophisme, mais d’attirer l’attention sur la spirale extrêmement lourde dans laquelle nous sommes entrés avec l’énergie chère et le dérèglement climatique. Elle menace profondément les équilibres écologiques, économiques, politiques, sociaux et alimentaires. Et les plus vulnérables seront toujours les mêmes, ceux qui sont en bas de l’échelle. On le voit dès aujourd’hui : l’accroissement du prix du pétrole touche des professions fragilisées, des ménages en difficulté et souvent otages de leur voiture. Le manque d’anticipation des pouvoirs publics était coupable hier, l’inaction d’aujourd’hui est criminelle. Notre responsabilité est de montrer qu’il n’y a pas de fatalité, que les solutions existent et qu’elles ne consistent ni à revenir un siècle en arrière, ni à renforcer la loi du plus fort, mais à inverser les priorités : sobriété ne signifie pas régression mais modernité et progrès ; écologie ne signifie pas masochisme mais qualité de vie ; décroissance ne signifie pas récession, mais définition d’un projet de société où «vivre mieux» n’est plus lié à «produire et consommer plus». Le Protocole de Kyoto sur le dérèglement climatique – le premier traité international « décroissant » - a d’ailleurs ouvert la voie à cette révolution culturelle. Nous sommes conscients qu’il ne suffit pas d'alerter sur la gravité de la crise. Écologistes, nous avons trop souvent négligé le caractère anxiogène de cette alerte ainsi que ses limites. Parce qu'elle aggrave des contradictions au coeur même de la société, elle peut conduire au déni et à l'inaction des décideurs politiques, à l'incompréhension, voire à la révolte, des plus vulnérables socialement qui se sentent menacés par nos propositions, alors qu'ils le sont bien plus encore par la crise.

DES ECOLOGISTES RASSEMBLEES AUTOUR DE L’ENJEU DE CIVILISATION DU 21EME SIECLE

Il nous revient donc la responsabilité de montrer que nous ne cherchons pas à exploiter l'angoisse mais que les responsables politiques ont la capacité à prendre en charge la crise, à condition d’effectuer le bon diagnostic. Les réponses techniques existent, nous les connaissons. A eux, à nous d’expliquer maintenant que chacun peut prendre sa part dans cette mutation, que cette mutation peut être équitable et qu’elle peut réduire l'injustice sociale là où la crise l'aggraverait. C’est un vrai défi politique qui passe par la construction de nouveaux schémas mentaux, d’une nouvelle culture, au sens global du terme, permettant d'analyser et surtout de dessiner ce nouvel avenir. C’est autour de ce projet de décroissance solidaire, d’une société plus humaine, plus conviviale, plus sûre aussi que doivent dorénavant se rassembler les écologistes s’ils veulent que leurs idées se traduisent en politiques publiques.

Ne ratons pas cet enjeu de civilisation pour le 21ème siècle.

Par DENIS BAUPIN, maire adjoint de Paris,

MARIE BLANDIN, sénatrice,

YVES COCHET, député,

MIREILLE FERRI, vice présidente région Ile de France,

MARIE ANNE ISLER BEGUIN, députée européenne,

ALAIN LIPIETZ, député européen,

NOËL MAMERE, député,

JACQUES MULLER, sénateur,

PASCAL CANFIN, responsable de la commission Economie des Verts.

Le réchauffement climatique est au centre des préoccupations de notre avenir.

Les politiques locales sont liées à l’orientation du devenir de la planète.

Partout où les VERTS ont été responsables, nous avons fait évoluer la culture de nos partenaires.

Bien que la municipalité de Noiseau nous ait refusé une participation active à leur côté dans une dynamique de rassemblement à gauche, nous garons nos convictions et nous nous battrons pour les mettre en pratique.

Pour nous l’intérêt collectif rejoint l’intérêt individuel.

Car les Verts ont un projet pour NOISEAU, au sein de la communauté d’agglomération du « HAUT VAL DE MARNE ».

Notre projet pour NOISEAU :

DEMOCRATIE LOCALE

- Démocratie participative avec la consultation des associations locales dans les décisions de la vie municipale.

-Création de Conseils de Quartier dont les missions seront la participation active à la vie locale. Ils auront le rôle d’interpeller les élus pour réconcilier les habitants avec la politique locale.

- Création d’un conseil municipal d’enfants et un conseil municipal de « sages » pouvant faire de véritables propositions sujettes à réponses argumentées de la part des élus.

- Chaque adjoint est responsable de son secteur mais la transversalité doit désormais constituer la base de toute réflexion commune.

- Les missions de la Police Municipale seront redéfinies avec une priorité donnée à la sécurisation des sorties des écoles, le traitement des dépôts sauvages et en règle générale des incivilités concernant l’environnement. Les VERTS considèrent que la délinquance relève de la compétence de la seule police nationale.

- Des actions intergénérationnels sont mises en place avec activités communes et liens réguliers entre enfance et troisième age.

- La commune met en place un service de Français Langue Etrangère et d’alphabétisation avec le Rectorat devant fonctionner toute l’année dans la commune.

URBANISME

- Adoption de la démarche HPE (Haute Performance Energétique) dans des programmes de constructions dans toutes les réalisations de la commune. Appliquer une politique massive d’économie d’énergie sur le parc existant.

- Le maintien et le développement du caractère « rural » de notre commune avec des exigences accrues de respect des espaces verts, des espaces boisés, de l’architecture évitant au maximum le bitumage…..

- Signature de la charte de l’Arc Boisé par la commune de Noiseau (seule commune riveraine à ne pas l’avoir signée) et participation aux initiatives du Conseil régional en faveur de la défense de la biodiversité.

- Le maintien et le soutien d’une activité agricole sur la commune.

- Revoir le PLU pour favoriser une politique de réhabilitation des logements sociaux et une vraie mixité urbaine. Nous devons revenir à des conceptions plus humaines et d’obtenir un juste équilibre entre habitat et emploi.

- Construire des logements sociaux intégrés, en petites unités, dans des programmes où la qualité environnementale est maximum.

- Cesser de céder des terrains et de donner des accords aux permis de construire présentés par des grands groupes de construction pour privilégier des opérations à taille humaine avec des constructeurs locaux et artisanaux.

- Ne pas donner d’accord à la partition des parcelles cadastrées afin d’éviter le morcellement des terrains et la concentration des habitations.

TRANSPORT

- Augmenter l’offre des transports publics, prolongement des lignes existantes permettant de mieux répartir les déplacements (revoir les circuits des bus dans Noiseau, les horaires, la taille des bus suivant les horaires,…).

- Réduire la fracture territoriale en engageant des politiques de désenclavement de quartiers avec des déplacements vers les services publics.

- Revoir le PLU pour l’aménagement de circulations douces reliant les différents quartiers et les agglomérations limitrophes.

- Création de pistes de circulation douces (cycles, piétons,..) vers les écoles, collèges, lycées, marchés…

- Traiter en urgence les circulations piétons et cycles dangereuses (ancien site France télécom vers le centre de Noiseau,….)

- Développement de cheminements piétons en tissant une continuité entre les zones bâties.

- Mise en œuvre d’une politique de changements des mentalités avec la mise à disposition de vélos pour le personnel municipal, l’achat de véhicules à moindre consommation énergétique pour les services municipaux.

- Mise en place d’un réseau pédibus sur les écoles, parcours de ramassage scolaire à pied.

- Abandon du projet de déviation routière de la RD 136, projet hérité des années 1960, digne du « tout voiture triomphant », dévoreur d’espaces agricoles, d’espaces boisés, des finances publiques et qui favorise la production de gaz à effet de serre.

- Soutenir et encourager tous les projets d’adaptation des transports aux personnes à mobilité réduite

ECONOMIE

- Imposer que la nourriture bio et le commerce équitable soient développés auprès des services municipaux, de cantine, de cuisine centrale.

- Economie d’énergie avec la création d’un service « espace info-énergie »

- Faire un audit de l’éclairage public en vue de diminuer la dépense énergétique

- A l’ heure de la fin du contrat des services des Eaux détenus par LA GENERALE DES EAUX, étudier et mettre en œuvre une gestion publique de l’eau, soit localement, soit au sein de l’intercommunalité.

- Espace d’entreprise ; la ville crée un bureau d’entreprise en direction des PME PMI, dont la vocation sera de permettre et accélérer de nouvelles implantations sectorielles. Les entreprises doivent être soutenues, non par des exonérations de charges mais pour une meilleure intégration des conditions de vie de leurs salariés, en particulier dans les services (de transports mutualisés …) ; il s’agit de donner envie de travailler et de vivre à NOISEAU

- De façon volontariste, la commune doit aider à la création de structure de formation par l’apprentissage avec les entreprises.

- Accueil d’enfants en difficulté avec création à l’école de section de la seconde chance.

- Mettre en place des aides à la création d’entités solidaires (coopératives, SCIC , AMAP) - Soutien à la vie associative à visée solidaire (SEL,…) CULTURE - Pour mettre en place une politique de la culture, les VERTS s’appuieront sur les principes qui guident leur action ; respect de la diversité et garanties des droits culturels de chacun

- Impulser la démocratie participative par la création de conseils artistiques et culturels dans lesquels seront associés des publics variés, à l’image de la population.

- Animation et fêtes autour de la ruralité, des énergies douces, du maintien de l’agriculture, de l’élevage,….

SPORT

- Prendre en compte le sport dans le réaménagement des rythmes scolaires et favoriser les liens entre milieux sportifs et scolaires. - Mener une réelle sensibilisation sur le dopage auprès des enfants et des jeunes

- Conditionner tout projet d’équipement sportif pour permettre des usages multiples.

- Décider des critères objectifs de subventions aux associations sportives locales.

SOLIDARITE

- Favoriser les échanges trans-générationnels à la crèche, au centre de loisirs, à l’école

- Apporter une attention particulière et accrue aux enfants et aux familles en difficultés sociales en développant et en soutenant les réseaux d’aide

- Organiser et favoriser des réseaux d’assistance volontaire auprès des personnes âgées seules, sensibiliser la population sur cette question

- Intégrer les personnes handicapées et à mobilité réduite dans toutes les actions municipales par des consultations, des équipements, des participations adaptées

Dans notre département comme ailleurs, nous réaffirmons les droits élémentaires, citoyens et environnementaux, individuels et collectifs, comme seuls garants d’une démocratie vivante. Ces droits sont indispensables à la dignité humaine, sont d’abord ceux qui permettent de satisfaire les besoins vitaux ; manger à sa faim, se loger, gagner sa vie, se soigner, vivre en sécurité.

AVEC LES VERTS

MIEUX VIVRE ENSEMBLE

Ce site présente les actions menées par les Verts sur la commune de Noiseau.

Il est animé par Gérard Sauzet, candidat vert aux élections législatives.